Quiet quitting ou quête de bien-être

quiet quitting

Depuis cet été, on parle beaucoup dans les médias et sur les réseaux du quiet quitting. Qu’est-ce que c’est au juste? Pourquoi ce phénomène prend-il de l’ampleur? Quels sont les risques pour le salarié?

La quiet quitting, c’est la démission silencieuse en français. Cela concerne les salariés qui ne font que ce qui est inscrit dans leur contrat de travail et pas plus. J’ai pu lire qu’on accusait ces salarié d’être paresseux. En effet, c’est très agaçant pour les patrons de ne pas sentir leurs salariés motivés sans pouvoir vraiment leur faire de reproches. Mais pour moi le sujet n’est pas là. La plupart des personnes sont de bonne volonté. Il s’agit plutôt de salariés désabusés qui cherchent à préserver leur santé mentale et physique.

Selon moi, il y a plusieurs causes à l’augmentation de ce phénomène. 
D’abord, nous avons reçu une éducation basée sur la récompense et non sur l’auto-détermination, ce qui a mené au comportement suivant:
– Récompense derrière l’action —> Je fais l’action
– Pas de récompense derrière l’action —> Je traîne des pieds.

D’autre part, je relie ce phénomène à l’augmentation des burn out, bore out, brown out et des bullshit jobs.
Imaginez que vous êtes déjà débordé et que votre patron vous rajoute encore une activité à faire.
Ou alors, imaginez que vous vous êtes ennuyé au travail toute la journée, que ce soit par manque d’activité ou en accomplissant des tâches ennuyeuses, et qu’au moment de partir (enfin la délivrance!), votre chef vous demande de faire une tâche en urgence.
Ou encore, ce que l’on vous demande ne fait aucun sens pour vous. Selon vous, c’est contre-productif, inutile ou pire contraire à vos valeurs.

Le quiet quitting, c’est dire non silencieusement à des tâches inintéressantes, inutiles, incohérentes, … C’est dire aussi : eh oui, j’ai une vie en dehors du boulot! A mon sens, cela concerne plutôt des personnes introverties, car les personnes extraverties auraient déjà tapé du poing sur la table pour dire ce qui ne va pas. Le quiet quittant, c’est juste le symbole d’une société en perte de souffle ou en crise d’adolescence.

L’un des risques pour le salarié qui s’est laissé guidé par le système de récompense est de s’être retrouvé dans un boulot qui ne lui plaît pas vraiment.
De plus, étant dans le collimateur du patron, il peut dire adieu aux augmentations individuelles et il risque d’être l’un des premiers à partir en cas de licenciement économique.

Si vous même êtes concerné par le quiet quitting, ne tardez pas à réagir car l’épuisement professionnel vous guette. Depuis quand avez-vous abandonné vos rêves, vos désirs, vos envies? Une autre vie est possible. Vous ne me croyez pas : vous avez déjà changé de travail plusieurs fois et c’est toujours pareil ? Il est temps de s’attaquer vraiment aux racines du problème et la bonne nouvelle : la solution est en vous!

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